Automne
A Jules Dupré.
La rivière s'écoule avec lenteur. Ses eaux
Murmurent, près du bord, aux souches des vieux aulnes
Qui se teignent de sang ; de hauts peupliers jaunes
Sèment leurs feuilles d'or parmi les blonds roseaux.
Le vent léger, qui croise en mobiles réseaux
Ses rides d'argent clair, laisse de sombres zones
Où les arbres, plongeant leurs dômes et leurs cônes,
Tremblent, comme agités par des milliers d'oiseaux.
Par instants se répète un cri grêle de grive,
Et, lancé brusquement des herbes de la rive,
Etincelle un joyau dans l'air limpide et bleu;
Un chant aigu prolonge une note stridente;
C'est le martin-pêcheur qui fuit d'une aile ardente
Dans un furtif rayon d'émeraude et de feu.
Courrières, 1875
4 comments:
MAESSEE EXCELENTE TRABAJO AMIGO VAS A VER QUE LA GENTE DE LA REVISTA SE VA A CONOVENCER DE QUE PUBLIQUES SU ARTICULO YO SE QUE SI AMIGO TEN PACIENCIA Y FE EN QUE LA VAS A ARMAR MUY BIEN SALUDOS Y EXITO
RECUERDA QUE:
LAS COSAS DIFICILES SON LA ACUMULACION DE COSAS FACILES QUE NO SE HICIERON CUANO SE DEBIERON DE HABER HECHO
A T E N T A M E N T E
MARIO BODART OSUNA
ANALYST TECHNICAL FINANCIAL CHARTYST
DIOS TE BENDIGQ
Te pasas esteban el blog es una jalada, como se te ocurre mezclar tantas cosas.
eres cristiano??, esta padre tu blog pero porque no lo haces todo en español.
Saludos desde Bogotá
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